Bart Roletest un triathlète d'élite qui a terminé 3 fois en moins de 10 heures aux MondiauxIRONMANChampionnat d'Hawaï, et a été troisième Québécois lors de sa dernière participation en 2015. Bart est également connu pour être l'entraîneur-chef de Bart Coaching. Au cours des cinq dernières années, Bart a mené plus de 200 triathlètes vers leurs objectifs, du sprint à la distance IRONMAN complète.
Plusieurs de ses athlètes d'élite participeront à l'IRONMAN de Tremblant le 20 août prochain et tenteront de se qualifier pour Kona. Y a-t-il une meilleure personne pour donner quelques conseils avant l'IRONMAN de Tremblant ?
L'ambassadeur Näakpartage son expérience et ses conseils pour réussir et vivre pleinement l'IRONMAN.
1. N'oubliez jamais pourquoi vous faites cet Ironman
Un IRONMAN est un effort long dans lequel on traverse des hauts et des bas. Quand les choses vont mal, que vous souffrez et que vous en avez marre de votre course, vous devez réaliser la chance que vous avez d’être là. Dans ces moments-là, pensez aux personnes qui sont malades, qui ne sont pas en forme ou qui ne peuvent pas faire un IRONMAN pour des raisons financières.
Parfois, on n'est peut-être pas excité pour le départ de la course parce qu'il est 6 heures du matin, il y a de la pression et on n'a tout simplement pas envie d'être là. L'un de mes pires souvenirs de course est celui où j'ai participé à l'IRONMAN de Tahoe Lake. J'avais fait mon chargement en glucides la veille, le contrôle du vélo, j'avais enfilé ma combinaison et j'avais déjà les pieds dans l'eau lorsqu'ils ont annoncé l'annulation de la course... Je peux vous dire qu'à ce moment-là, vous réalisez à quel point vous avez envie de faire la course !
Je ne pouvais même pas m'entraîner car il y avait un feu de forêt et l'air était pollué. À ce stade, vous ressentez l’adrénaline mais vous ne pouvez rien faire. Il n'y a rien de plus frustrant !
2. Soyez patient
Premièrement, il est important de commencer la course avec un bon rythme. Ne commencez pas trop vite car une longue journée vous attend.
Quand les choses tournent mal, ne désespérez pas. Sur un IRONMAN, votre niveau d'énergie n'est jamais constant. Vous aurez des hauts et des bas, plus que sur un 70.3. Vous devez rester concentré. Ne vous fâchez pas. Tu dois être patient. Lorsque vous êtes en bas, prenez le temps de faire le plein, vérifiez vos pouls et l'énergie reviendra. Cela semble incroyable : on se dit que le dynamisme ne reviendra jamais mais il finit toujours par revenir !
Sur un IRONMAN, votre niveau d'énergie n'est jamais constant. Vous aurez des hauts et des bas, plus que sur un 70.3.
Quand c'est bon, ne tombez pas dans l'euphorie car c'est à ce moment-là que vous allez oublier votre plan nutritionnel. Il y a autant de moments de doutes que de moments d’euphorie. Préparez-vous !
Il y a deux pièges à éviter lors d’un IRONMAN :
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Au début du vélo : l'erreur à éviter est de commencer avec le rythme demi-IRONMAN car on sent que ses jambes sont fraîches. N'oubliez pas que vous faites un IRONMAN complet. Si vous allez trop vite, vous brûlerez trop d'énergie et vous paierez probablement ce coût à la moitié de la séance de vélo ou pendant la course à pied.
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Au début de la course : les gens font souvent l'erreur de commencer avec un rythme de marathon. Or, avec 180 km de vélo dans les jambes, il faut aller plus lentement que ça. Ce n'est pas le moment d'essayer de faire un record sur le marathon. Chaque minute pendant laquelle vous courez trop vite équivaut à 3 minutes perdues plus tard. Bien sûr, ce n'est pas facile de tenir en ce moment car ton cardio est bon et tu es content de te relever après être resté si longtemps assis sur le vélo... Surtout quand il y a beaucoup de monde qui te soutient. Souviens-toi de ça ! Le meilleur moment pour commencer à tout donner est le semi-marathon. C'est ici que commence la course.
3. Faites votre course
Il n'y a rien de pire que de sortir de sa course. Si vous prenez un coup pendant la séance de natation, ne vous laissez pas distraire. Cette personne ne l’a probablement pas fait exprès. Gardez à l’esprit que tout le monde est stressé dans l’eau.
A vélo, ne vous laissez pas influencer par des amis qui ont le même niveau que vous à l'entraînement et vous surpassent le jour de la course. Il est possible que votre ami passe une bonne journée. Dans ce cas, tant mieux pour lui ! Très probablement, il peut avoir du mal en 1h, 2h ou sur le marathon parce qu'il est allé trop vite. Il s’agit d’être plus intelligent que les autres. Laisser quelqu’un aller plus vite que soi n’est pas une faiblesse, c’est une force.
Le meilleur moment pour commencer à tout donner est le semi-marathon. C'est ici que commence la course. C'est là que vous sentez si vous avez les jambes pour pousser. Ici, il faut accélérer. Habituellement, vous donnez tout ce que vous avez et vous pourrez maintenir le rythme que vous aviez lors de la première partie de votre course. C’est là que se déroulent les bonnes courses. Jusqu'au 10ème kilomètre, on se sent très bien mais c'est difficile de juger. A moins d'avoir beaucoup d'expérience, c'est à partir du 20ème kilomètre qu'il faut attaquer. Avant le 20ème kilomètre, gardez le contrôle. Après cela, il est temps de tout donner !
Prime
Näak:Un conseil pour l'IRONMAN de Tremblant ?
Coach Bart : Ne faites pas trop attention à votre moyenne lors des premières bosses en début de séance de course à pied. Votre moyenne peut être inférieure à la normale car elle monte et descend. Une fois sur la route du petit train du Nord, elle devient plate. C’est à ce moment-là qu’il faut courir avec son rythme de course et tout donner !
Näak :Quelques conseils pour la nutrition de course ?
Coach Bart :Pour ma part, je n'aime pas prendre des gels trop tôt, sauf si j'en sens vraiment le besoin. Par exemple, lorsque j'ai une crise d'épuisement. J'aime garder les gels pour plus tard, pour ne pas être dégoûté de manger des gels liquides qui me brûlent le ventre en courant. Je vous conseille de varier les types de produits pendant la course. Gels, "jujubes", barres... Je prends des Näak Ultra Energy™ bars sur le vélo car sa texture est plus dure que les gels.
Je n'utilise pas de gels sur le vélo, je prends uniquement des barres. L'avantage desNäak barres est qu'elles contiennent des protéines et du sodium qui permettent de réguler la glycémie. C'est le produit que je recommande sur le vélo. La prise de gel augmente votre index glycémique, tandis que les barres Näak permettent de le réguler. Lors de votre séance de vélo, votre cardio est faible, vous avez besoin de moins de glucides rapides.
Näak :Quelques conseils pour la préparation avant la course ?
Coach Bart : Faites votre checklist et préparez vos affaires longtemps à l'avance pour être sûr de ne rien oublier. Je préfère être seul lorsque je me prépare pour la course pour ne pas me laisser distraire par les gens qui viennent me poser des questions. Ne changez pas les choses à la dernière minute.
Écoutez les conseils de Bart et commandez vos barres ultra énergétiques Näak maintenant pour vous aider à donner le meilleur de vous-même.
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